Féminin sacré et endométriose

J'ai envie de vous partager mes interrogations à propos de l'endométriose.

 

Symboliquement, voici ce que dit Jacques Martel sur l'endométriose :

"elle est reliée au refus inconscient de la maternité. Il arrive souvent que la relation que j'ai ou j'ai eue avec ma mère ou l'héritage qu'elle m'a laissé (autant au niveau physique qu'émotif) soit en conflit avec ce que je suis et la place que je veux occuper dans ce monde. Je ne sais pas comment me positionner face à cette dame qui a été si influente dans ma vie. En m'exprimant, j'ai peur de me la mettre à dos. Se peut-il que mes parents s'aimaient mais que je nie ce fait ? Si je viens d'une famille dite "éclatée", je peux avoir peur que la famille que je vais offrir à mon enfant ne soit pas parfaite, qu'elle ne soit pas assez bien. C'est comme si le nid de cet enfant était ailleurs, que je ne peux pas l'accueillir convenablement chez moi. Ai-je un doute face à mon couple ? Ai-je peur que moi ou mon conjoint "aille voir ailleurs" ?

Mes aspirations et ma vie de couple me font-elles craindre qu'un enfant change tout dans ma vie ? Je doute de mes capacités d'être une bonne mère. Peut-être ai-je peur ou l'impression que la demeure, le foyer de cet enfant à venir sera à l'extérieur de ma maison. Par exemple, si je sais que mon enfant devra aller se faire garder la majorité du temps dans une garderie, je peux avoir peur que mon enfant associe son "vrai foyer" à cet endroit et/ou à cette personne avec qui il passe la plus grande partie de ses journées. Il peut aussi arriver que je n'accepte pas le monde dans lequel je vis ou que je n'ose pas en faire partie. Si je n'accepte pas ce monde, comment puis-je y amener un autre être ? Pourtant, avant même de naître, j'ai choisi de venir en ce monde. Je me demande qu'est-ce qui fait que j'ai de la difficulté à m'accepter telle que je suis et à canaliser ma créativité. Je me laisse marcher dessus, j'avale tout sans rien dire. J'ai l'impression que je n'ai pas de force pour me tenir debout et m'affirmer et de constamment vivre des échecs. Je deviens agressive car je sais que je m'empêche de réaliser des choses, ayant de la difficulté à me focaliser sur mes objectifs.

 

Ces derniers jours, je pensais à toutes ces femmes qui souffrent d'endométriose, et j'en suis venue à me questionner sur le lien possible entre cette maladie et la société patriarcale dans laquelle nous vivons depuis des millénaires.

Dans mes guidances, je parle de la matrice, du ventre des femmes. 

Au creux de ce chaudron magique où a lieu l'alchimie de la vie, il arrive que des fragments de muqueuse se forment et que l'endométriose s'installe, que du sang soit régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne ("théorie de l'implantation") sous l'effet des contractions utérines.

Or, depuis des millénaires la femme évolue tant bien que mal dans un monde où l'homme, le masculin sont omniprésents. Où le culte du "faire", de la réussite, de la compétition, du résultat, du "toujours plus" sont devenus la norme. Ce qui met une pression constante sur la femme.

La sensibilité, la sensualité, la douceur, l'émotionnel, l'intuition sont réprimés, voire dévalorisés.
Nous ne pouvons pas toujours "faire". Nous ne pouvons pas toujours être actives, performantes, "a fond".

Ce qui nous pousse à nous positionner à l'extérieur de nous et non dans notre intériorité.

Nous avons une Nature cyclique qui nous demande de nous poser, de nous intérioriser, de nous accueillir.

D'être à l'écoute de nos cycles et des rythmes de la Nature, des saisons, des lunes.

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Ces dernières décennies en particulier, ce monde patriarcal pousse les femmes à se sentir décalées, pas assez ceci ou trop cela. Alors, oui, dans quelle mesure, cette vision très masculine a un impact sur nos utérus ?

 

Nous arrivons à un point culminant et il est temps de faire bouger les lignes !

Pour nous, nos mères et nos aïeules, ces ventres dont nous sommes issues. Il est temps de retrouver un équilibre et une harmonie entre le masculin et le féminin sacrés. Pour nous, nos filles.

Que la femme retrouve dans son ventre, sa matrice, son chaudron toute sa puissance. Qu'elle retrouve la mère, la femme sauvage, la mystique, la guerrière de l'ombre, la grande prêtresse. Tous ces archétypes qui la composent. Que la femme prenne sa place, sa souveraineté dans l'équilibre de son masculin et du féminin.


Et ainsi être le nouveau modèle de cette société. Des femmes inspirantes et fécondes, créatives et lumineuses et sages.

Modèles pour nos maris, nos frères, nos amis, nos fils qui eux aussi ont une Nature cyclique.


Alors, je fais l'hypothèse que les ventres seront moins en souffrance.

 

Merci à Mélissa Lowry pour l'illustration.

 

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Catherine Martin

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